vendredi 25 octobre 2013

Les voleurs de Manhattan, Adam Langer



LANGER, Adam, Les voleurs de Manhattan (The thieves of Manhattan, 2010) traduit de l’anglais (USA) par Laura Derajinski, Paris, Éditions Gallmeister, 2012, collection Americana, Décembre 2011, 253 pages, Broché, 20,4 x 14,2 x 2,8 cm, 22,90 €.



Ce roman, quatrième de l’auteur, raconte l’histoire d’Ian Minot, le narrateur, serveur au «Morningside coffee» et écrivain méconnu. Il entretient une relation amoureuse avec Anya Petrescu qui partage sa passion de l’écriture. Au bar, «l’homme confiant», vient continuellement avec «Blade par Blade», un livre provocateur qu’Ian ne supporte pas. Il finira même, excédé, par le jeter loin du bar, se faisant virer du même coup. Anya, après une rencontre éditoriale, quitte son compagnon. Ian se retrouvant seul et sans emplois va construire une histoire avec Jed Roth (l’homme confiant), un ancien éditeur injustement viré de la maison d’édition Merrill Books, éditrice de Blade. Les deux protagonistes vont réécrire un récit de Jed en incorporant des éléments de la vie privée d’Ian, pour faire croire à une autobiographie et démontrer que la maison d’édition publie n’importe quoi. Seulement, Ian va se retrouver entraîné par les événements et devenir acteur de l’histoire qu’il a écrite. Dans ce roman de 253 pages, nous retrouvons les relations à la fois proches et distantes qu’entretiennent un auteur et son éditeur, ainsi que le mystère d’une chasse aussi bien à l’homme qu’au trésor. Paru en 2010 aux Etats-Unis, Les voleurs de Manhattan est rapidement entré dans la liste des meilleurs ventes des librairies étant truffé de références littéraire et mêlant habilement fiction et réalité.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire